SVE court 2020 Jordan Garrido de Sá
Au terme de mon expérience, je me suis rendu compte que je suis vraiment très heureux d’avoir pu faire partie de cette aventure. Chaque jour, il y avait de nouvelles choses à découvrir et à essayer. Et maintenant, face à l’une de mes dernières missions, je viens ici avec le cœur plein d’un sentiment qui frise la nostalgie, pour partager un peu de mon expérience et, qui sait, faire convaincre certains d’entre vous pour vivre votre propre exploit au-delà des frontières de vos pays.
Tout d’abord, si vous vous demandez comment vous pouvez commencer à rêver de partir à l’étranger, votre tête aussi est peut-être déjà en ébullition avec les mêmes questions que moi au début : « Comment puis-je le payer ? » « Combien de temps serai-je loin de chez moi ? » ou encore « Dois-je avoir des compétences pour postuler à un programme ? » eh bien… ne vous inquiétez pas, je vais vous faire un résumé de ce que j’ai appris avec le Corps européen de solidarité.
Avant toute chose, le Corps européen de solidarité est le programme de l’Union européenne pour le volontariat des jeunes. Il vise donc à promouvoir la solidarité en tant que valeur, principalement par le biais du volontariat, à renforcer l’engagement des jeunes et des organisations dans des activités de solidarité accessibles et de grande qualité, afin de contribuer au renforcement de la cohésion, de la solidarité, de la démocratie et de la citoyenneté en Europe.
Pour faire court, puisque le C.E.S est destiné à diffuser l’égalité et les valeurs démocratiques importantes en Europe, les jeunes de tous les milieux et niveaux sociaux peuvent participer à un projet à l’étranger. Tous les aspects concernant le voyage, le logement, les activités et les soins de santé sont pris en charge par l’Union européenne. Cela a certainement fait une énorme différence dans ma décision.
Enfin, en ce qui concerne les types de projets, vous pouvez trouver une grande variété de possibilités dans presque tous les domaines sur le site web de la C.E.S. La plupart d’entre eux ne nécessitent pas vraiment de connaissances particulières, mais simplement la volonté de faire quelque chose de nouveau.
Et voilà…
Après avoir fait un peu le tour du C.E.S, j’ai finalement trouvé de très bonnes propositions. L’idée d’aller en Italie pour travailler avec les réfugiés ou d’aller en Roumanie pour aider les enfants ayant des besoins spéciaux était vraiment passionnante. Finalement, en raison de ma disponibilité et de mon intérêt pour l’environnement, j’ai essayé de participer à un projet en Normandie, qui, soit dit en passant, était un endroit que je voulais aussi connaître.
Après l’entretien et quelques formalités administratives, j’étais enfin là !
Les premiers jours, tout est nouveau et même faire des choses vraiment normales comme faire des courses ou poser des questions peut devenir un défi écrasant. Changer son quotidien est sans aucun doute le plus important dans ce genre d’échange, être entouré de personnes que l’on n’a jamais vues auparavant, dans un nouveau lieu et immergé dans une culture autre que la sienne peut être vraiment effrayant par moments. Cependant, je pense avoir très bien réussi jusque-là… C’est une chance incroyable de se faire de nouveaux amis, de changer de point de vue et même d’accroître sa confiance et ses capacités. Mon conseil est de « garder l’esprit ouvert à la nouveauté et d’accepter l’inhabituel ».
Activités quotidiennes :
Il s’agissait essentiellement d’un mélange d’activités d’intérieur et d’extérieur. Ainsi, l’équilibre entre elles nous a aidés à nous améliorer et à découvrir nos compétences générales. Chaque jour était différent, c’est l’une des choses que j’ai le plus appréciées pendant mon séjour à Coutances.
Normandie pour la Paix :
Prendre part à l’un de ces échanges peut vous réserver de bonnes surprises et des moments de participation et de création de liens.
Un moment que je garderai précieusement est l’occasion exceptionnelle que nous avons eue d’être invités au Forum international pour la paix à Caen ! Le Forum lui-même a été très éclairant et le fait de voir tant d’organisations dans tant de domaines coopérer pour atteindre le bien être de chacun d’entre nous a été très inspirant.
Au cours du volontariat, je vois maintenant que j’ai appris différentes choses sur l’environnement et son importance pour la préservation du littoral, et plusieurs autres sujets que je ne connaissais pas comme les zones humides ou le « bocage ». Je crois que j’ai aussi appris des choses sur les plantes envahissantes et comment sauvegarder les dunes, ce qui nous touche aussi ici au Portugal.
Enfin, je ne pouvais pas terminer ce bulletin sans faire référence à mes collègues de l’association AVRIL qui m’a accueilli et du Conservatoire du Littoral, dont la contribution m’a permis de me sentir à l’aise et d’améliorer plusieurs nouvelles compétences. Après avoir vu leur travail acharné et leur passion, je n’ai pu m’empêcher de commencer à éprouver une profonde admiration pour eux. Aujourd’hui, j’ai plus confiance en mes capacités et je garderai certainement un bon souvenir de cette opportunité.
Après cette expérience, j’aimerais essayer de mettre en pratique certaines des choses que j’ai apprises en Normandie. Par exemple, j’aimerais essayer de mettre en œuvre les méthodes de conservation des dunes dans ma région locale.
Jordan Garrido de Sá